2025 est arrivée et… je suis toujours la même personne, avec les mêmes idées débiles qu’en 2024. C’est d’ailleurs en 2024 que j’ai décidé que 2025 serait l’année du défi Bradbury.
Le défi Bradbury ?
Oui, oui, c’est très simple. Ray Bradbury, écrivain prolifique de SF, avait déclaré qu’écrire un livre était long et difficile et qu’être déçu de son travail après un an passé à trimer, c’était chaud. Bien sûr, il n’a pas employé ces mots-là, mais kif kif bourricot. Et donc, sans se démonter, il a enchainé avec un truc du genre : « écrivez des nouvelles, c’est plus facile (mouais) et écrivez-en 52, impossible qu’elles soient toutes mauvaise ». Bon, perso moi je dis : possible. Mais Ray, ça devait être un optimiste, un type qui voit le bon côté des gens, tout ça.
Bref.
J’ai donc décidé de le faire. Evidemment. Vous n’en attendiez pas moins. Et comme les 5 fans hardcore de Ravinger et Ward voulaient tellement une suite, et :
Me voilà donc en train de me dire : et si je préparai un peu mon coup… Je me suis donc fais des listes de titres, et j’en ai tiré un au sort et… ben j’ai fait la semaine 1 du défi Bradbury :
Voici quelques extraits de la nouvelle :
pourquoi ne pouvait-il jamais en profiter plus d’une journée ? Il était un blaireau si heureux hier midi. Oui, hier midi était un moment parfait. C’était sûrement dû au menu du restaurant.
— Ah. Vous êtes le… détective, n’est-ce pas ? demanda Diane en relevant le menton, campée dans l’encadrement de la porte de sa chambre.
— C’est cela, répondit Ward en souriant. Je suis « le détective ». Et monsieur Ravinger, ici présent, est « le médiateur ».
Ravinger fut pris de cours par cette introduction et salua la jeune dame sans rien dire.
— C’est lui qui me coupera la parole quand il me trouvera insultant, expliqua le renard.
— Ward ! s’exclama le blaireau.
— Voilà.
RDV la semaine prochaine !